LA MOBILITÉ INCLUSIVE ET DURABLE
QU’EST-CE QUE C’EST ?

NE PAS CONFONDRE Gaz à effet de serre (GES) et pollution : contrairement aux GES qui modifient le climat dans sa globalité, la pollution de l'air a un effet local direct sur la santé et sur l'environnement. Cependant, les GES et les polluants atmosphériques ont une source identique, puisque les activités humaines (transports, habitat, industrie, agriculture) en sont aujourd'hui les principales émettrice. Ils ont également des effets imbriqués.

En voiture en ville, 30% de notre temps de trajet est dédié à l'attente à un feu rouge, et nous pouvons perdre jusqu'à 30 minutes pour trouver une place de stationnement. Nous n'avançons qu'à 14 km/h en moyenne, alors qu'à vélo nous allons tout aussi vite (en moyenne 15 km/h). La moitié active (vélo, marche, trottinette...) a aussi l'énorme avantage d'être très économique (carburant, frais d'entretien, assurance, stationnement), de réduire nos rejets de CO2 et d'améliorer notre santé

Nos déplacements et donc notre société ont été bouleversés par cinq grandes inventions : - la roue, inventée 3500 ans av. J.C., facilite les déplacements; - en 1804, le premier train révolutionne les transports, permettant d'aller plus loin; - la bicyclette inventé en 1817, permet un déplacement plus rapide sur de courtes distances; - le tramway, né aux USA en 1832, est le premier transport en commun de ville. La première ligne est installée à New York entre Manhattan et Harlem; - l'automobile, inventée en 1883, révolutionne les modes de transport individuel. Son avènement se fera au XIXe siècle.

Un cycliste est moins exposé aux pollutions de l'air qu'un automobiliste. L'air à l'intérieur d'une voiture est confiné et ne se renouvelle pas, ou peu : la concentration en polluants y est 3 à 5 fois supérieure qu'à l'extérieur. Et l'air du métro ? Aux heures de pointe, les concentrations en particules, en CO2 et dioxyde d'azote sont particulièrement élevées.

L'écomobilité est un levier pour aider les personnes dites "en isolement" et "en précarité". Pourquoi ne pas mettre au profit d'autrui, notre moyen de transport et partager le temps que nous passons seuls dans notre véhicule ? C'est possible, comme le montrent de nombreux exemples de mobilité et d'actions solidaires, telles que le covoiturage de personnes âgées ou encore les garages associatifs, qui voient le jour partout en France.

Ce n'est pas parce qu'un véhicule est électrique qu'il ne pollue pas ! Cela dépend du mode de production de l'électricité : les centrales thermiques à charbon produisent, en France, 176 fois plus de CO2 que les centrales hydroélectriques* : > 1 kWh (thermique charbon)=1060 gCO2 > 1 kWh hydroélectrique)=60 gCO2