Retour sur le bilan de la convention avec l’Etat et sur l’accompagnement des salariés des chantiers d’insertion

La convention en lien avec les chantiers d’insertion mise en place en 2018 et prolongée jusqu’en 2020,  a eu la particularité d’avoir une entrée par le collectif et de s’attacher aux besoins des chantiers. Un travail préparatoire a ainsi permis de recenser les besoins dans une démarche partenariale. Les thématiques des ateliers mobilité ont donc été établies à la carte en fonction des attentes.

43% des ateliers collectifs financés par cette convention ont été réalisés sur le territoire Cournon-Billom.

Les orientations au fil de l’eau, les contraintes du temps de travail et le niveau hétérogène des participants n’ont pas permis la création de stage code exclusif aux trois chantiers de mon territoire. Il y a ainsi eu un intérêt de mixer les publics.

D’autres part certains bénéficiaires auraient eu besoin d’un accompagnement plus poussé en amont du code sur les savoirs de base et la maitrise de la langue française mais leur emploi du temps ne leur a pas permis d’intégrer les dispositifs existants.

Le financement de locations et l’accompagnement au micro, a permis a plus de 12 personnes sur Cournon/Billom, de se maintenir dans leur emploi en chantier voire d’accéder à un emploi. L’accompagnement au permis AM (permis deux-roues) proposé en fin de convention, est une solution de mobilité à court terme et accessible à tout public, elle aurait pu être davantage utilisée et répond à un besoin clairement identité.