Dans sa mission d’accompagner les personnes vers une mobilité autonome, un enjeu crucial pour l’inclusion sociale et professionnelle, la Plateforme Mobilité du Puy-de-Dôme développe l’accompagnement vers le micro-crédit.
Intégré aux prestations de la PFM63, grâce à des conventions établies avec les partenaires financiers la Caisse d’Épargne, Créa-sol, le Crédit Municipal de Lyon et le Crédit Agricole, le micro-crédit vise à soutenir financièrement les bénéficiaires dans leurs projets de mobilité. Les dossiers sont généralement montés pour l’acquisition ou la réparation de véhicules (véhicule deux roues ou voiture) mais des dossiers pour financer des permis de conduire sont également possible (code ou permis de conduire).
Pour des personnes qui ont des ressources financières limitées et qui ont des difficultés d’accès aux crédits classiques ou qui sont exclus du système bancaire traditionnel.
Pour être accompagné par une conseillère mobilité, le bénéficiaire doit avoir été orientée par un référent prescripteur vers la PFM63 (conseiller France travail, MILO, assistante sociale…).
La conseillère mobilité va ensuite analyser le besoin de la personne et l’aider à choisir, entre les différents partenaires proposant des solutions de micro-crédit, la solution la plus adaptée. Elle va accompagner le bénéficiaire à constituer un dossier comprenant une analyse budgétaire, trois relevés bancaires et tout justificatif de ressources et de charges de la personne concernée.
Les montants octroyés via le micro-crédit varient de 600 à 8000 euros, avec des possibilités de remboursement s’étalant de 6 mois à 7 ans. Ces conditions évoluent en fonction du partenaire financier mobilisé. Les taux d’intérêt oscillent généralement entre 3 et 5 %, auxquels peuvent s’ajouter des frais de dossier. Il est important de noter que le micro-crédit est un prêt qui engage la personne à rembourser la somme empruntée.
Être fiché à la Banque de France ne constitue pas un critère d’inéligibilité pour le micro-crédit. Cependant, la durée du fichage doit être prise en compte. Par exemple, un surendettement ne disqualifie pas automatiquement une personne, à condition que celui-ci remonte à plus d’un an.
Pour plus de précision, retrouvez l’interview de Marina Desserre conseillère mobilité insertion à l’association Api, membre du groupement de la PFM63