Bonjour je m’appelle Arif, j’ai 30 ans et j’ai grandi à Clermont-Ferrand dans un quartier réputé difficile.
Pour mes études, je suis allé jusqu’en première ES. Ensuite, j’ai quitté la France pour l’étranger car j’ai signé un contrat professionnel en tant que footballeur. J’ai passé 5 ans en Turquie pour ma carrière pro.
C’était une très belle expérience pour moi au point de vue de la question de la mobilité. Ce n’est pas facile d’arriver dans une grande ville nouvelle et de ne pas savoir comment se déplacer et quel type moyen de transport utiliser.
J’ai fini par rentrer à Clermont-Ferrand.
Je suis maintenant animateur mobilité au sein de la Plateforme mobilité du Puy-de-Dôme et mis à disposition de Methexis formation porteur du projet CEJ « Jeunes en Ruptures ».
Mon rôle est d’accompagner sur le terrain les jeunes que nous suivons dans le cadre du CEJ « Jeunes en Ruptures », autant sur des ateliers collectifs que dans leurs démarches administratives, leurs recherches de formation ou d’emploi.
Je recherche avec eux et leur propose diverses solutions de mobilité en fonction de leur profil et difficulté particulières.
Il y a aussi des parties plus ludiques à mon activité : ce mois-ci, nous sommes allés avec un groupe de jeunes jusqu’au sommet du Puy de Dôme au départ de la gare de Clermont-Ferrand.
Bien sûr, je ne suis pas seul : je suis accompagné d’une équipe et de différents partenaires au sein du projet CEJ et de la plateforme mobilité.
Je pense que le principal frein concernant la mobilité, mais également dans beaucoup de domaines, c’est le manque de confiance en soi.
Souvent, ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils peuvent faire, mais ils finissent par se dépasser voire se surpasser.
De par mon expérience et mon relationnel, j’arrive à trouver les mots pour leur donner la motivation.
Je pense qu’avoir passer 5 années à l’étranger m’a beaucoup aidé là-dessus.
Dans un premier temps, il s’agit de leur faire prendre conscience et connaissance de tous les types de dispositif qu’il existe en terme de mobilité.
Les freins que je rencontre souvent sur le terrain sont le manque de transport en commun, du fait d’un manque de ressources et d’accès au droit , le manque d’autonomie dans les déplacements ou des difficultés pour se déplacer avec les transports en commun.
Parfois, les freins à la mobilité peuvent être aussi psychologiques : certaines personnes sont effrayées à l’idée de se déplacer sur le plan national ou appréhendent les transports en commun.
Après, le suivi est plus individualisé, nous faisons un diagnostic mobilité, puis, en fonction de chacun et de leur situation particulière, je leur apporte des informations et un suivi.
Souvent, les jeunes que je rencontre veulent se faire financer le permis auto.
Bien sûr, je leur donne des informations à ce sujet (concernant les différentes aides pour le financement du permis de conduire), mais je profite du diagnostic mobilité pour leur proposer d’autres solutions de mobilité en attendant le permis.
Grâce au médiateur Methexis sur le terrain dont je salue le travail, sur plus de 100 jeunes rencontrés :
Comme je l’ai mentionné plus tôt, nous avons fait un atelier “sortie au Puy de Dôme” et l’article arrivera bientôt.
Nous continuons les ateliers collectifs et individuels, de plus, nous avons, depuis peu, à notre disposition, un chargé de com, ce qui va nous permettre d’être plus visible sur les réseaux sociaux.